le BRA n’annonçait rien de bon pour aujourd’hui. On imaginait donc bien qu’on n’allait pas trouvé de la neige démente, mais on était quand même loin d’imaginer que la neige serait aussi pourrie de haut en bas! Dans la combe, la neige est complètement carton. On trouve de la neige meuble sur de rares portions: on a dû faire en tout et pour tout 3 virages corrects dans toute la descente!
En plus de cela, le sommet de la combe est bien plaqué. On enchaîne neige dure – neige meuble transportée par le vent. Plus on monte, plus la croûte est épaisse. Au début, vers 2200m, on peut trouver une croûte de 2 à 3cm qui se fissure à peine, à priori rien de bien inquiétant. Mais 50m sous le sommet, une plaque de neige s’est fissuré sous mon poids sur 5-6m. L’arrêt s’est imposé de lui-même. A la descente, mon premier virage a fait partir une plaque d’1m50 de large et qui a dévalé tout le haut de la combe. L’avantage, c’est que du coup j’ai eu droit à une petite langue de neige meuble agréable à skier. Mais bon, l’envie était surtout de vite descendre jusqu’au replat à 2100m
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Dent d’Arclusaz, Pan de Rideau (face Nord-Est)
à la base nous étions partis pour faire le Pan de Rideau à la Dent d’Arclusaz. Sauf qu’arrivés au pied de cette pente, alors que nous étions espacés de plus 10m chacun, nous avons tous les 3 entendu un bruit sourd significatif. Nous avons alors quitté cette pente pour rejoindre celle sous le couloir Est-Sud-Est. Cette pente a été purgée et est maintenant recouverte de 10 à 15cm de poudre. Nous sommes donc montés dedans. Mais arrivés à hauteur du pied du couloir Est-Sud-Est, Julien et moi avons de nouveau entendu un bruit sourd. Et nous n’étions pas encore dans les pentes les plus raides… Nous avons donc décidé de ne pas aller plus haut et de rejoindre le col d’Arclusaz, histoire de faire un sommet.
En chemin nous avons traversé une pente sous le point 1880m au Sud de la Dent d’Arclusaz. Cette pente, pentue mais sans plus et vierge ne demandait qu’à être skiée. Nous sommes donc montés dedans et Julien a fait toute la trace dans une neige de rêve et dans une ambiance bien blanche.
Malheureusement, une fois au sommet, les nuages sont arrivés… Du coup la descente s’est faite avec peu de visu et nous a (un peu) laissé sur notre faim car cette poudreuse est vraiment excellente!
Etale, couloir Chauchefoin par le Coillu à Bordel
La météo annonçait mauvais et le BRA était plutôt « bon ». On s’était donc décidé à se faire un couloir (en l’occurence le Coillu) sous le mauvais. Il n’en a strictement rien été, le ciel étant tout bleu.
Malheureusement nous n’étions pas les seuls à avoir eu la même idée: on n’était pas moins de 10 dans le Coillu! On a quand même fait la trace jusqu’au sommet dans une neige changeante: tantôt poudreuse, tantôt dure avec quand même des accumulations sur le côté. Arrivés au sommet du Coillu, vu le monde, on est finalement monté au Chauchefoin, skis sur le dos, dans une neige bien poudreuse sur fond dur.
Sur le haut, la descente n’était vraiment pas mauvaise grâce à cette poudreuse sur ce fond dur. Par contre le Chauchefoin est coupé en deux à cause d’une reptation au niveau du sommet du Coillu. Le bas du Chauchefoin est comme d’habitude rempli de blocs. Le verrou passait bien … jusqu’au 3ème passage qui laisse maintenant apparaître de la glace.
Le reste de la descente pour revenir au parking est tout en poudreuse, un vrai régal