Pointe de Chombas, brèche 2380m, combe de Chombas

Lilian à la montée, le Jallouvre en toile de fond

Lilian à la montée, le Jallouvre en toile de fond

le BRA n’annonçait rien de bon pour aujourd’hui. On imaginait donc bien qu’on n’allait pas trouvé de la neige démente, mais on était quand même loin d’imaginer que la neige serait aussi pourrie de haut en bas! Dans la combe, la neige est complètement carton. On trouve de la neige meuble sur de rares portions: on a dû faire en tout et pour tout 3 virages corrects dans toute la descente!
En plus de cela, le sommet de la combe est bien plaqué. On enchaîne neige dure – neige meuble transportée par le vent. Plus on monte, plus la croûte est épaisse. Au début, vers 2200m, on peut trouver une croûte de 2 à 3cm qui se fissure à peine, à priori rien de bien inquiétant. Mais 50m sous le sommet, une plaque de neige s’est fissuré sous mon poids sur 5-6m. L’arrêt s’est imposé de lui-même. A la descente, mon premier virage a fait partir une plaque d’1m50 de large et qui a dévalé tout le haut de la combe. L’avantage, c’est que du coup j’ai eu droit à une petite langue de neige meuble agréable à skier. Mais bon, l’envie était surtout de vite descendre jusqu’au replat à 2100m

=> la sortie sur Montagnes d’Annecy

Etale, couloir Chauchefoin par le Coillu à Bordel

l'Etale depuis le pied de la combe de la Blonnière

l'Etale depuis le pied de la combe de la Blonnière

La météo annonçait mauvais et le BRA était plutôt « bon ». On s’était donc décidé à se faire un couloir (en l’occurence le Coillu) sous le mauvais. Il n’en a strictement rien été, le ciel étant tout bleu.
Malheureusement nous n’étions pas les seuls à avoir eu la même idée: on n’était pas moins de 10 dans le Coillu! On a quand même fait la trace jusqu’au sommet dans une neige changeante: tantôt poudreuse, tantôt dure avec quand même des accumulations sur le côté. Arrivés au sommet du Coillu, vu le monde, on est finalement monté au Chauchefoin, skis sur le dos, dans une neige bien poudreuse sur fond dur.
Sur le haut, la descente n’était vraiment pas mauvaise grâce à cette poudreuse sur ce fond dur. Par contre le Chauchefoin est coupé en deux à cause d’une reptation au niveau du sommet du Coillu. Le bas du Chauchefoin est comme d’habitude rempli de blocs. Le verrou passait bien … jusqu’au 3ème passage qui laisse maintenant apparaître de la glace.
Le reste de la descente pour revenir au parking est tout en poudreuse, un vrai régal

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Montagne de Sulens, depuis le col du Marais

les Bauges depuis le Petit Sulens encore vierge

les Bauges depuis le Petit Sulens encore vierge

le BRA du jour ne laissait pas beaucoup de choix pour la sortie du jour: une sortie au Sulens par Plan Bois s’imposait d’elle-même. Le beau temps n’était pas vraiment annoncé, alors à la base j’étais surtout parti pour un Petit Sulens fiça sous la neige voire la pluie. En fait il n’en a rien été, grâce un ciel bleu inespéré! La neige étant aussi poudreuse, une fois arrivé au Petit Sulens, je ne pouvais que continuer jusqu’au Sulens.
La crête menant au Sulens n’était pas encore tracée et la combe Nord-Ouest du Petit Sulens était complètement vierge. Un petit dépeautage s’est alors imposé pour descendre dans cette combe et faire la trace. La faible pente n’a pas laissé un grand souvenir, mais la neige poudreuse oui!
Je suis ensuite monté au Sulens par la face Ouest. La neige récente a une bonne cohésion avec le fond dur; ça passe bien. Arrivé au sommet, nous n’étions que 4. Après une petite discussion, je me suis décidé à descendre sur le col de Plan Bois et à m’arrêter juste à la sortie de la forêt. Au final le choix fut le bon, neige poudreuse avec seulement 3 traces de descente que j’ai laissé sur le côté pour descendre dans la neige vierge: un vrai bonheur!
Une fois de retour au Petit Sulens, le temps a déjà changé, les nuages sont tombés, l’ambiance est plus humide et surtout plus lourde. Et surtout, 1h30 plus tôt la combe Ouest sous le Petit Sulens n’avait qu’une trace, alors que là elle est toute tracée! C’est ça d’avoir voulu rallonger la sortie… J’ai quand même réussi à trouver des portions de neige vierge, tout poudre! Mais arrivé sous les 1600m, la neige n’était plus poudre du tout, mais lourde et toute traffolée! Pas encore du ski combat, mais pas loin …

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