Aravis Trail, étape 3

Deuxième trail de la saison avec l’étape 3 de l’Aravis Trail ! Au programme, 58km pour 3400m de dénivelée au dessus de Thônes et autour du Plateau des Glières. Après un départ de Thônes, la montée au Plateau des Glières se fera via le refuge de la Têtaz puis le vallon de la Rosière. Arrivés à Notre Dame des Neiges il faudra encore monter jusqu’au châlet d’en Loup, et enfin descendre vers les Mouilles et le foyer de ski de fond pour le 1er ravito. Ensuite une petite montée par les Frêtes nous emmènera sur Champ Laitier et le plat de résistance s’annoncera: la montée vers Sous Dine. Puis ça sera la descente vers le châlet de Balme via le versant Nord-Ouest de Sous Dine et les Bouverets. Après les montées vers le col du Freu puis le col de Spée, la descente nous ramènera au Plateau des Glières, au 2ème gros ravito chez La Jode. Viendra alors l’heure du dessert avec une dernière montée vers le col de l’Ovine et une longue descente vers Thônes via le col de la Buffaz et le vallon du Sapey, entrecoupée quand même d’une légère remontée vers la Tête de la Buffaz qui nous emmènera au cimetière de Morette avant un long plat vers l’arrivée. Cette fois ce trail se fera avec JL, venu préparer notre échéance commune de fin Août. Notre objectif est commun: s’étalonner sur une distance de presque 60km et surtout essayer de prendre du plaisir.

Le départ devait avoir lieu à 5h30, mais à priori compte tenues des conditions météo il est repoussé d’une demie heure. Le ciel est bouché au dessus de 1500m, apparemment il a neigé au dessus de 1600m et la bise souffle sur Sous Dine. Nous sommes bien le 20 Juin, veille de l’été !

Le départ est donc donné à 6h du mat. Les premiers kilomètres de bitume se passent bien, le départ n’est ni trop vite, ni trop lent. JL est juste devant. Puis nous mettons enfin les pieds sur le chemin aux Rasettes. 500m plus loin, nous entrons pour de bon dans la course: la boue est là et ne nous lâchera quasiment plus jusqu’à la fin … Après chaque pas s’en suit une petite glissade en arrière … Après 40min de course, j’atteins le hameau des Naz. Pour l’instant tout va bien, et chose peu habituelle, ça fait du bien de remarcher un peu sur le bitume ! JL est 200m devant, à priori tout va bien pour lui aussi. Puis arrive la montée vers le refuge de la Têtaz. La montée est raide, le chemin un peu moins boueux. La montée se fait en file indienne d’au moins 10 trailers. Le rythme est bon. Peu avant le refuge, les jambes sont bonnes, la pente raide, je décide d’accélérer. J’atteins le refuge de la Têtaz en 1h13. Une petite descente technique (rendue même très technique par la boue …) nous amène à la Rosière. La montée vers le Plateau des Glières se fait sur la piste de 4×4: enfin du solide sous les pieds ! Nous sommes alors en dehors de la forêt, et arrivant sur un plateau, la bise arrive, le froid se fait sentir. Je craignais un peu cette montée vers Notre Dame des Neiges. Mais au final, accompagné de 4-5 trailers rattrapés dans la descente du refuge de la Têtaz, je tiens un bon rythme durant cette montée. Arrivés à Notre Dame des Neiges, nous bifurquons à droite pour monter au châlet d’En Loup. La piste est d’abord en faux plat montant, il faut relancer ! Je trottine donc. Jusqu’à présent j’avais réussi à garder au mieux les pieds au sec, malgré la boue. Mais d’un coup, splash ! Je mets un pied en plein dans une flaque d’eau bien froide ! Je commence à être moins attentiste, déjà presque 2h de course et le froid commence à se faire sentir de plus en plus. Je décide de monter sans trop forcer au châlet d’En Loup, histoire de m’économiser un peu pour pouvoir relancer dans la descente vers le foyer de ski de fond. J’arrive au châlet d’En Loup à 8h10 et relance immédiatement dans la descente. La descente est très technique entre les racines et surtout … la boue ! Grâce aux bâtons, j’évite à deux ou trois reprises de me retrouver à terre; à des endroits c’est du limite du ski.

J’arrive au 1er ravito au foyer de ski de fond après 2h30 de course. Je suis dans les temps que je m’étais fixé, les sensations sont bonnes, donc tout va bien ! JL apparemment très frais est là depuis 15min mais il m’a gentillement attendu. Les boissons chaudes du ravito sont prises d’assaut par les coureurs. Le froid a fait des dégâts, certains trailers n’ont pas bonne mine. Nous apprenons que finalement nous n’irons pas à Sous Dine, recouverte de neige et balayée par la bise. Le parcours est modifié et nous remontrons donc Champ Laitier jusqu’au col du Câble afin de reprendre le tracé originel sous le col du Freu.

JL au foyer de ski de fond avec au loin le col de l'Ovine et la Pointe de la Balme recouverte de neige ...

JL au foyer de ski de fond avec au loin le col de l'Ovine et la Pointe de la Balme recouverte de neige ...

Nous repartons ensemble avec JL pour les Frêtes. Mais au bout de 500m, et après une pause de 10min au ravito, la machine a du mal à repartir. Je laisse filer JL. Je marche donc pour la montée vers les Frêtes et me remets à courir pour la descente; les jambes sont à priori revenues. Pour la 1ère fois (…) je mets les pieds sur Champ Laitier; ce vallon est vraiment magnifique, malgré le temps. A ce moment là, je ne sais pas encore que la montée vers le col du Câble va être un vrai calvaire pour moi …

Champ Laitier

Champ Laitier

La montée vers le col du Câble se fait sur une piste 4×4, en légère montée, à priori sans difficulté. Je décide d’entamer la montée en trottinant. La bise souffle de plus en plus fort. Les bénévoles sont emmitouflés dans leurs plus chauds habits. Pour une fois, je préfère être à ma place plutôt qu’à la leur. Bravo à eux ! Au dessus du châlet du Plan, nous bifurquons donc à droite direction le col du Câble et non à gauche direction Sous Dine. Avec le vent et ce froid, ce « raccourci » fait du bien au moral. Je ne ressens le froid qu’à un seul endroit, mais pas des moindres: aux doigts ! L’onglée n’est pas loin. Et cette montée qui n’en finit pas. Plus je monte, plus le moral descend. L’idée d’abandonner me traverse l’esprit: « mais qu’est-ce que je fous là ! » On verra au ravito chez la Jode, de toute façon, il faut bien que je monte à ce fichu col ! Peu avant le col du Câble, les conditions sont dantesques: nous marchons sur de la neige, il neigeote, la bise souffle et il fait vraiment froid, sans doute pas loin des 0°C. Je n’ai pas la force de sortir l’appareil photo. J’atteins le col du Câble au moral et entame la descente vers le pied de la montée du col de Spée. Pour la 1ère fois, au loin les rayons du soleil arrivent à percer les nuages gris.

Au pied du col de Spée, je me prends un coup de fouet. La montée est enfin raide. Est-ce le soleil ? Le coup de fouet ? L’idée d’arriver au ravito et de retrouver ma Doudou et mes parents ? Toujours est-il que j’avale comme un mort de faim la montée au col de Spée et relance encore dans la descente. Je sens une grosse décharge d’endorphine: les jambes ainsi que le moral sont revenus. Voilà une première réponse à la question que je me posais lors de la montée vers le col du Câble: si je suis là, c’est en partie pour ressentir des sensations comme celle-là: passer d’un état de moins bien à un état d’euphorie. Malgré sa longueur (5-6km), j’arrive à relancer continuellement dans cette descente. Je croise mes parents venus affronter le froid pour m’encourager, mais je m’arrête à peine pour leur dire bonjour. Je craignais le faux plat menant à la Jode, mais au final tout se passe bien.

dans la descente du col de Spée

dans la descente du col de Spée

dans la descente du col de Spée

dans la descente du col de Spée

le faux plat à la Pesantière menant au Plateau des Glières

le faux plat à la Pesantière menant au Plateau des Glières

J’arrive chez la Jode à 11h35 après 5h35 de course après un peu plus de 30km de course. Doudou (transie de froid …) est là, ainsi que JL. Je le pensais loin devant, mais à priori il n’est arrivé que depuis 10-15min. Bien évidemment il n’est plus question d’abandonner. Je recharge les batteries à coup de saucisson et de soupe chaude. Je recharge aussi la gourde: sur les 1,5L que j’avais au départ, il doit me rester un peu moins de 500ml. « Tiens, je n’ai pas bu tant que ça » me dis-je alors sur le coup … 10 min plus tard, nous repartons avec JL sur un petit chemin caché qui nous fait longer un ruisseau. Puis nous entamons la montée vers le col de l’Ovine, à priori pas la plus compliquée, mais après 30km … Et puis surtout, la boue refait son apparition ! ça monte et ça glisse de nouveau. Je prends un gel, dont les effets sont censés durer 2h, histoire de bien monter au col de l’Ovine et avoir une réserve pour le début de la descente. Nous atteignons le col de l’Ovine à 12h50. Je commence à ressentir des courbatures dans les mollets. Et JL à me dire « t’es tout blanc! ». Après quelques étirements et une barre nous repartons pour la descente vers le col de la Buffaz et le Sapey. Malheureusement nous ne pouvons pas profiter du paysage: JL est 10m devant moi et je le vois à peine ! La descente vers le col de la Buffaz est très raide et se fait sur un petit sentier en terre. Normalement pour moi, ça devrait être du bonheur, mais les courbatures sont toujours là et un genou commence à grincer. JL, super sympa, m’attend. Il est borné, « prends ton temps, de toute façon on finira ensemble ». Puis après le col, c’est la piste 4×4 qui me paraît encore plus raide ! Plus trop moyen pour moi de courir, la descente jusqu’à Thônes va être longue …

là haut, le col de la Buffaz

JL à la descente du col de la Buffaz

JL à la descente du col de la Buffaz

A la Cloie, la descente s’arrête enfin … pour une montée hyper raide de 150m faite de lacets d’à peine 10m. Puis nous attaquons une petite descente puis une montée régulière qui nous ramène au refuge de la Têtaz. Je retrouve alors un peu des jambes, mais après la Rosière, c’est une longue descente sur une piste de 4×4 qui est au programme. Et là, les jambes sont parties, les courbatures aux mollets et la douleur au genou sont belle et bien présentes. La descente vers le cimetière de Morette est moralement un petit calvaire: dire qu’elle n’est vraiment pas difficile …

JL et moi au pied de la descente de la Rosière

JL et moi au pied de la descente de la Rosière

Après 9h30, nous atteignons la route au cimetière de Morette. Plus que 3km de bitume avant l’arrivée ! Ces 3 km se font à la marche et après 10h10 de course, nous franchissons (enfin !) la ligne d’arrivée !vAu final, nous aurons fait 52km pour 2600m de dénivelée, dans le froid, le vent … et la boue ! Heureusement les diots-pollenta sont là pour nous remplir l’estomac après tout cet effort !

JL et moi sur le chemin ramenant à Thônes

JL et moi sur le chemin ramenant à Thônes

JL et moi au bord du Fier, proche de l'arrivée

JL et moi au bord du Fier, proche de l'arrivée

l'arrivée !

l'arrivée !

la boue ...

la boue ...

Trail du Gypaète

Aujourd’hui marque un petit tournant dans l’année 2010: le 1er trail de la saison 2010, le Trail du Gypaète, 1er du nom a lieu aujourd’hui ! Le Trail du Gypaète, c’est 69km le long des villages du Faucigny et de la vallée de l’Arve, via les Aravis et le Bargy: Nancy-sur-Cluses, Romme, le Reposoir, l’alpage de Méry, le col des Annes, le Chinaillon, l’Aiguille Verte, la Pointe d’Andey, Brison, Malatrait, Mont Saxonnex, le lac Bénit, Marnaz, Thyez et enfin une arrivée à Cluses sont au programme. Pour moi la course se fera en relais, avec Ludo. Donc au programme 29km pour moi de Nancy-sur-Cluses au Chinaillon, Ludo se faisant les quelques 40 derniers kilomètres jusqu’à Cluses.

Pour ce premier trail, l’objectif que je me suis fixé est un peu aventureux mais il devrait permettre de me situer quand à l’avancement de ma préparation: partir fort au départ jusqu’à Romme, gérer dans la montée vers Méry, voir ce que je suis capable de faire dans les derniers kilomètres vallonnés (mon point faible) jusqu’au col des Annes puis au sommet du Maroli et enfin descendre jusqu’au Chinaillon, descente qui à priori ne devrait pas être trop compliquée. Objectif horaire: mettre en 1h30 et 2h pour rallier le Reposoir, puis entre 4h30 et 5h pour finir au Chinaillon.

Le départ a lieu à 6h. Je pars donc vite … trop vite ! Le départ est en bitume, plutôt roulant, trop roulant pour moi. Première constatation les jambes ne sont pas au mieux, le petit déjeuner n’est pas encore digéré. Changement de tactique, je sors les bâtons et me prends un coup de fouet ! Le temps que tout se remette d’aplomb.

Premiers kilomètres

Premiers kilomètres

Au bout de 2km, la pente salvatrice arrive: nous sortons de la piste forestière pour attaquer un chemin plutôt boueux et surtout raide. Le coup de fouet mêlé à une pente raide et me revoilà reparti ! Je monte à un bon rythme. La pente s’adoucit, et petites descentes et petites montées s’enchaînent. Je prends les pas d’un premier trailer qui court à un rythme qui me va extrêmement bien. Puis je suis une féminine. Arrivé à Romme, Ludo est là pour m’encourager, les jambes fonctionnent bien, le parcours est sympa, tout roule ! Le chemin descend puis remonte légèrement et enfin redescend fort jusqu’au Reposoir.

La descente vers le Reposoir avec vue sur le Carmel

la descente vers le Reposoir avec vue sur le Carmel

Ludo est encore là, la prochaine fois que je le verrai, ça sera au Chinaillon. Il m’aura fallu 1h28 pour atteindre le Reposoir, alors que je m’étais fixé 1h30. Tout roule donc, sauf l’estomac qui couïne un peu, mais un ptit coca et ça repartira ! Malheureusement, petite déconvenue, le ravito n’est pas pourvu en boisson gazeuse … Mon estomac n’aura alors droit qu’à du salé et de l’eau.

ravito du Reposoir avec vue sur la Pointe Percée

ravito du Reposoir avec vue sur la Pointe Percée

La route continue vers le Carmel du Reposoir. Cette petite pause ravito puis le bitume sonne comme une alarme pour mes pieds: des ampoules commencent à pointer le bout de leur nez et ces satanés compeed n’ont rien protégé ! (pourtant je savais bien qu’il ne fallait jamais essayer de nouvelles choses sur une course …) Petite pause strap donc au bord de la route. 6 ou 7 trailers me passent devant, soit autant de trailers à me demander si tout va bien. L’esprit du trail tout résumé en une petite pause ampoules … Mes pieds bien protégés, je repars sur ce bitume, certes court mais qui pour moi n’en finit pas. Je prends le pas d’une personne plutôt âgée, qui tient un bon rythme, bien régulier. Ce trailer doit au moins avoir 70 ans ! mais avance comme un jeune de 20 ans ! Il me remet dans le rythme et entrés dans la forêt sur un sentier plus étroit, il me laisse passer, prétextant que j’irai plus vite que lui. Je me passe donc devant lui en le remerciant. Je n’apprendrai que 2 jours plus tard que j’ai suivi les pas de Werner Schweizer, l’une des légendes du trail !

La montée doit mener aux châlets de Méry. La pente est forte, très forte même, mais cette pente est parfaite pour moi ! J’avance à un bon rythme, aucun besoin de gérer. Tout roule, la Pointe Percée commence à pointer le bout de son nez. On est dans le trail, perdu dans la montagne, loin de tout, que du bonheur ! A Méry, le soleil a fait son apparition et tape déjà fort. Une arrivée d’eau est là pour nous rafraichir. Impossible de repartir sans admirer le paysage. Les moutons ont fait du bon boulot, la Pointe Percée est encore bien enneigée et là bas, tout là bas il y a le col des Annes …

l'alpage de Méry avec au fond le Bargy

l'alpage de Méry avec au fond le Bargy

le chemin menant au col des Annes avec tout au fond la Tournette

le chemin menant au col des Annes avec tout au fond la Tournette

Le parcours menant au col des Annes ne m’est à priori pas trop favorable avec un enchaînement de petites montées et descentes. Mon « juge de paix » m’attends, mais les jambes sont là, tout devrait bien se passer. J’attaque donc par une petite descente vers le châlet de Marto. Et là je m’aperçois que Werner Schweizer m’est passé devant à Méry, incroyable ! Je le passe dans un passage un peu technique, tel un bouquetin. Arrivé au châlet de Marto, tout va bien … sauf cet estomac qui se met à couïner de plus en plus… Une petite descente est en approche, bien roulante. Les jambes sont là, mais pas l’estomac. Pourtant je bois, je mange … Et puis je bois et là je commence à comprendre: le liquide de ma poche à eau ne passe pas et me retourne l’estomac à chaque gorgée ! Il va donc falloir commencer à gérer et boire régulièrement sans mettre l’estomac en vrac. « Heureusement » ci et là des ruissellements dus à la fonte des neiges me permettent de boire un peu d’eau. Et puis les bénévoles sont là tout le long du parcours et ne cessent de nous encourager: « aller, 50m de descente un peu glissante et derrière c’est la montée vers le col des Annes ». La montée vers le col des Annes… la dernière montée ! Déjà 21km, le soleil qui tape et l’estomac qui fait des siennes … Le coup de moins bien se fait sentir, mais le paysage et la sensation d’arriver remontent le moral. J’atteins au final assez rapidement le col des Annes. Un oeil sur la montre me dit que je suis dans les temps que je m’étais fixés. Le moral revient au beau fixe. Une petite pause paysage, un petit sms à la Doudou et au Ludo pour annoncer mon arrivée proche, une petite barre et ça repart !

Faux plat menant à la Clef des Annes et au sommet du Maroli

faux plat menant à la Clef des Annes et au sommet du Maroli

L’arrivée est à encore 7km avec une belle descente sur le Chinaillon après une traversée vers la Clef des Annes puis vers le sommet du Maroli. Malheureusement, cette traversée sonne le glas pour moi. Impossible de repartir sur un rythme régulier et des maux commencent à se faire sentir: plus trop de jus dans les cuisses et les épaules et le dos qui me tiraillent. Je décide donc de gérer jusqu’au sommet du Maroli en espérant reprendre des forces pour la descente. Malheureusement la traversée n’est qu’une succession de faux plats, impossible de tenir un rythme régulier. Werner Schweizer est toujours là, encore et toujours sur un même rythme régulier …

La descente vers le Chinaillon s’annonce enfin. Je décide de ranger les bâtons et de filer vers le Chinaillon. Mais 500m suffisent à me rendre compte que les bâtons me seront finalement indispensables. La descente est une piste caillouteuse qui me fait mal de partout: mollets mais surtout dos et épaules … et toujours cet estomac qui fait des siennes … Impossible de courir plus de 500m …

Heureusement le Chinaillon approche, le sentiment d’arriver et de lancer Ludo redonne des forces. Doudou et Ludo sont bien là à la Mulaterie. Je passe le relais à Ludo après 4h38 de course et lui souhaite bon courage: je crois qu’il lui en faudra au vu de ce qui l’attend et surtout vue la chaleur.

mon arrivée au Chinaillon

mon arrivée au Chinaillon

passage de relais

passage de relais

Après un bon massage salvateur de ma Doudou, je pars encourager le Ludo. Je me poste à Brison et attends une petite heure avant de le voir arriver. A priori en plein forme, malgré cette chaleur. Apparemment la descente de la Pointe d’Andey n’était pas des plus sympas …

Ludo à Brison

Ludo à Brison

Ludo attaque la montée vers Malatrait

Ludo attaque la montée vers Malatrait

Peu de temps après Ludo arrive à Mont Saxonnex, les traits plus tirés … Encore 17km, qui vont paraître très longs …

Ludo arrive au ravito de Mont-Saxonnex

Ludo arrive au ravito de Mont-Saxonnex

Après un départ à 6h et 69 km, Ludo arrive sur le stade de Cluses, et apparemment il n’a pas trouvé ce trail si dur, vue la manière dont il boucle son petit tour de stade …

l'arrivée de Ludo

l'arrivée de Ludo

l'arrivée de Ludo

l'arrivée de Ludo